Geneviève Coudrais
Issy les Moulineaux
le 4 septembre2010
à Monsieur Jacques Florent
Direction éditoriale Dictionnaires
Editions Larousse
21, rue de Montparnasse
75283 Paris Cedex 06
Monsieur,
J’ai pris connaissance de l’édition nouvelle du dictionnaire Larousse afin de vérifier l’exactitude des informations portées avant achat et après vous avoir interpellé l’année passée sur la définition de Jérusalem, alors proclamée capitale d’Israël (« selon la Knesset »). Vous vous étiez alors engagé à corriger en mentionner que Jérusalem a été « proclamée capitale d’Israël malgré l’absence d’accord international sur le statut de cette ville ». Je considérais cette correction comme insuffisante, dans un courrier que vous adressais le 4 septembre 2009 mais en prenais acte.
Cette mention, à elle seule, est en effet, sibylline dès lors qu’il n’est pas fait référence aux différentes résolutions internationales (prises par l’Institution même, l’ONU, qui a créé l’Etat d’Israël) qui déclarent « nulles et non avenues toutes les mesures prises par l’Etat d’Israël pour modifier le statut de Jérusalem », que ce soit avant ou après 1967 (annexion illégale de Jérusalem Est). Sans référence non plus à la revendication par les Palestiniens de Jérusalem comme capitale de leur Etat !
Or, si la mention sur laquelle vous vous étiez engagé figure bien au regard de « Jérusalem »,, dès lors que l’on se réfère au nom « Israël », on apprend que cet Etat a pour capitale « Jérusalem, selon la Knesset » c’est-à-dire la mention antérieure critiquée ! Votre engagement n’a donc été tenu que…partiellement…
Je maintiens donc ma protestation et mes doutes quant à la rigueur de cet ouvrage, doute que je partage, je vous le rappelle, avec de nombreux utilisateurs (qui restent potentiels dans l’attente d’un véritable changement).
Soyez assuré, Monsieur, de mes regrets maintenus avec l’espoir, cependant, que la prise en compte de cette nouvelle protestation puisse permettre une définition plus juste et éclairante du statut de Jérusalem et nous amène à redonner confiance tant au dictionnaire qu’à l’encyclopédie Larousse.
Geneviève Coudrais